bilan : bon an, mal an, grand écran...

Publié le par martine chiorino

bilan : bon an, mal an, grand écran...

Depuis le marasme actuel, soit un peu plus de un an...
Best of :
LA NUIT DU 12 indispensable, déjà chroniqué ici, lien en bas.
CHILI 1976 déjà chroniqué ici, lien en bas.
JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES déjà chroniqué ici, lien en bas.
TAR déjà chroniqué ici, lien en bas.
LE REGNE ANIMAL
LE RETOUR


Ensuite :
PETITES : histoire d'une ado qui se retrouve enceinte et est placée dans un centre fermé. Pa mal, Romane Bohringer joue avec brio une éduc'. Bien écrit, bon casting.
TAR : déjà chroniqué ici, lien en bas.
Le pseudo biopic d'une chef d'orchestre et sa descente aux enfers. Superbe.
JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES : déjà chroniqué ici, lien en bas.
Un film choral sur la Justice Restaurative. A voir, un casting de luxe.
BLUE JEAN : la vie d'une prof de gym en Angleterre à la période Tatcher et ses lois homophobes. Une fiction incisive.
LE BLEU DU CAFTAN : un mari marocain cache son homosexualité. Un film que j'ai trouvé mou, mal écrit et amer, avec de jolis moments. A trouvé son public, je n'en suis pas.
ARRETE AVEC TES MENSONGES : déjà chroniqué ici, lien en bas.
Nostalgie, regrets, amours passées, création littéraire. Belle mise en image du très bon roman de Philippe Besson.
CHILI 1976 : déjà chroniqué ici, lien en bas.
Très très bien : image, interprétation, BO, approche historique, tout roule.
DES GARCONS DE PROVINCE : déjà chroniqué ici, lien en bas.
petit film à sketch qui m'a permis de découvrir la chanson magique de Robi "On ne meurt plus d'amour". Un vrai propos.
EMPIRE OF LIGHT : grosse déception. Olivia Coleman est parfaite, mais le tout est prévisible, lent, grincheux et tombe souvent dans la facilité. Quel est le but ? A trouvé son public, je n'en suis pas.
SHOWING UP : sur une artiste qui prépare une expo. Plutôt sympa, un peu elliptique, désincarné et pas très bienveillant avec les personnages. Une patte et une réflexion sur l'art et la création.
LES GARDIENS DE LA GALAXIE 3 : blockbuster Marvel, mais vraiment bien. En gros : vous pouvez le voir sans avoir vu les deux autres, mais c'est recommandè. Plus amer, violent (dont maltraitance animale) et "mature". On retrouve la bande de bras cassés comme des amis perdus de vue. Bons trucages, bon casting, une réflexion sur l'amitié et l'engagement. BO en dessous des deux autres films.
ANATOMIE DUNE CHUTE : alors là je ne pige pas la hype autour de ce film, c'est glacé et pas sophistiqué. Le film se fait éreinter pour les raisons qui me le font trouver bien : le perso de la mère, qui veut juste sauver sa peau, et l'attitude du fils, qui ment sans  vergogne pour la sauver.
Et non, elle n'a pas tué son mari, mais peu importe, elle veut juste s'en sortir.
BO inexistante ou traumatisante. Et passons sur la vision du système judiciaire lunaire : une éducatrice a domicile ? On rêve...Pas crédible pour un radis.
LE PROCES GOLDMAN : histoire du frangin de Jean Jacques, entre voyou et militant politique, pour ne pas dire terroriste à la petite semaine. Arieh Worthalter a eu un césar pour ce film.
Son interprétation est quasi la seule chose à sauver du film. il est vraiment excellent et donne une vraie épaisseur au personnage.
LES FILLES D'OLFA : césar du meilleur film documentaire.
Cet OFNI entre théâtre filmé, témoignage, reconstitution et confession face caméra explose avec détermination et pertinence les catégories filmiques, du jamais vu pour moi..
A voir absolument, très impressionnant.
ANSELME LE BRUIT DU TEMPS : le film en trois D de Wim Wenders sur un artiste allemand. Wenders reprend l'idée de Pina. Joli. On découvre son site/musée en France à Barjac. Monumental. On ne s'ennuie pas, mais quel est le propos ?
LA VOIE ROYALE : Sophie, fille d'agriculteurs, est une lycéenne douée. Poussée par son prof de maths, elle décide de quitter la ferme familiale pour poursuivre ses études dans une classe préparatoire. Elle réalise que le parcours n'est pas si évident.
Bref, sorties des poncifs et des scènes convenues, on nous dit que la compétition ben c'est trop dur et que on peut avoir une vie sans faire de grandes études. Sans blague...Tout ça pour ça ?
ENTRE LES LIGNES : Angleterre, 1924. Femme de chambre chez des aristocrates, Jane fréquente secrètement Paul, le fils du manoir voisin. Jane sait que leur différence de milieu, et le mariage de Paul avec une autre, vouent leur liaison à l'échec. Elle se raccroche alors à ces étreintes comme à autant de futurs souvenirs destinés à nourrir sa plume d'écrivaine en devenir.
Bon, visiblement faut lire le livre dont le film est tiré, dont tout le monde dit du bien, car en dehors du portrait so british des protagonistes et des beaux costumes, quel est le propos du film ? Ok, elle devient écrivaine mais quel lien ?
OPPENHEIMER : film très américain dans la construction, mou, mal écrit, mal monté, bêtifiant, et surtout on ne parle pas des morts à Hiroshima ni Nagasaki, ou de façon si arty. Faut pas choquer le public mainstream.
Même Terminator, film de genre, a fait mieux sur le péril atomique. Et pas de gonzesses ni d'autochtones dans le truc, tout se passe dans un espace étanche idyllique. Ce qui n'était pas la réalité. Ne vaut que pour le procès, avec le perso joué par Robert Downey Jr. A éviter sinon.
LE RETOUR : Catherine Corsini aux manettes, donc c'est bien. On  avait adoré la belle saison et la fracture, revu aussi et déjà chroniqué ici, lien en bas. Rien à jeter dans ce film doux amer, et Catherine Corsini filme si bien son pays, la Corse. Photo impeccable, comédien-nes au top, casting nickel, BO efficace. Rien à jeter.
MAY DECEMBER : «May December», expression américaine, désigne une importante différence d'âge dans un couple. L'un serait le printemps, le temps du renouveau et l'autre l'hiver, la fin de l'année. Bref, un Todd Haynes -Carol- vénéneux et glacé qui lorgne sans vergogne vers Personna. Beau mais clinique.
LE REGNE ANIMAL : a obtenu 5 césars : musique, son, photographie, costumes, effets visuels.
Une vraie bonne surprise. Onirique, créatif, émouvant, plein de vie et de questions. De belles performances de comédie-nnes, une BO géniale plus que chiadée, un vrai travail sur le son, des images lèchées avec des trucages honorables et crédibles. Et surtout c'est vachement bien écrit, la scène d'ouverture est vraiment saisissante. Un côté SF bien exploité, et un vrai propos avec des pointes d'humour. Vraiment bon.
LA ZONE D'INTERET : Grand Prix de Cannes 2023. Raconter le quotidien d’une famille nazie qui vit tout près du camp d’Auschwitz sans rien montrer de la Shoah.
Je me suis endormie...Tellement froid et sophistiqué. Ok, on pige le sujet, mais c'est pas convainquant. Une fois compris le dispositif, il peine à se renouveler.
TOUTES LES COULEURS DU MONDE : Teddy Award lors de la Berlinale 2023.
Petit film gay africain, peu de moyens, des défauts formels mais une vraie histoire, des choses à dire, une couleur, un propos, un vrai sens de l'image et de la mise en scène. Les deux comédiens sont nickel.
DUNE : facile, une bouze. Vu le un à la Tv et le deux au cinoche. Transformer Herbert en space opéra genre guerre du Vietnam ou les fedayin, non les vietcongs, enfin bref les terroristes locaux descendent des hélicos au lance-pierre, lamentable. Et à ce stade, c’est plus de l’adaptation, c’est de la trahison. On ne comprend même pas pourquoi tout le monde -Bene Gesserit, Empereur, Atreïdes- s’étripe et s’excite pour l’épice. On parle du jihad butlérien ? Chalamet, plutôt pas mal dans le un, a ici le charisme d’un pied de table et ne passe pas dans le rôle du messie ultime au nom duquel le jihad universel va être mené et ravager le monde connu. D’ailleurs, les aspects religieux, messianique, politique etc etc sont tous absents ou presque. On repêche juste les nanas, Zendaya et Rebecca Ferguson.
LA NOUVELLE FEMME : déjà chroniqué ici, lien en bas.
Maria Montessori et les débuts de sa méthode. Film d’époque en costumes superbe, reconstitution historique méticuleuse, scénario malin : plaisant, pas grand chose à jeter.

Publié dans cinéma

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