une vie de femme...

Publié le par martine chiorino

une vie de femme...

La Nouvelle femme film de  Léa Todorov

Maria Montessori et les débuts de sa méthode. Une femme  du XIXème, confrontée aux enjeux du féminisme naissant, une future star du monde de l’éducation, auquel elle apporta sa fameuse méthode qui s'est depuis répandue dans 25 000 établissements dans le monde.

Le pitch :
En 1900, Lili d’Alengy, célèbre courtisane parisienne, a un secret honteux – sa fille Tina, née avec un handicap. Peu disposée à s’occuper d’une enfant qui menace sa carrière, elle décide de quitter Paris pour Rome. Elle y fait la connaissance de Maria Montessori, une femme médecin qui développe une méthode d’apprentissage révolutionnaire pour les enfants qu’on appelle alors « déficients ». Mais Maria cache, elle aussi, un secret : un enfant né hors mariage. Ensemble, les deux femmes vont s’entraider pour gagner leur place dans ce monde d’hommes et écrire l’histoire.

Pour en savoir plus :
La "nouvelle femme" du titre du film de Léa Todorov désignait dans les vingt premières années du XXe siècle les prétendantes à une émancipation du patriarcat dominant.
Le sobriquet de Lili d’Alengy évoque bien entendu celui de Liane de Pougy, célèbre demi-mondaine de la Belle Époque.
C’est le premier film de fiction de la réalisatrice, qui a travaillé sur un documentaire consacré aux pédagogies alternatives. Elle a elle même un fille handicapée, Sofia, qui apparait dans le film.

Mais encore :
Film d’époque en costumes superbe, reconstitution historique méticuleuse, scénario malin : pas grand chose à jeter. Le film vaut pour beaucoup par le fait que les enfants handicapés sont joués par...des enfants handicapés. Le casting est excellent, la comédienne italienne qui joue Maria Montessori, Jasmine Trinca, est parfaite. Petit bémol pour la composition de Leïla Bekhti, prestation impeccable mais pas tout à fait crédible dans le rôle, pas dans le ton.
La BO, qui est top,
fait entendre des œuvres de la compositrice française post-romantique Mel Bonis, qui est contemporaine du personnage principal.
Ensuite, on note que les cordonniers sont bien les plus mal chauss
és, Maria Montessori ne connaitra vraiment son propre fils qu’à quinze ans, elle le laissera en nourrice...S’occuper des enfants des autres mais pas du sien ?

Publié dans cinéma

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article