une série sur les jeux !

Publié le par martine chiorino

une série sur les jeux !

Série féministe sur les échecs, LE JEU DE LA DAME retrace le parcours d’une championne fictive d’échecs dans les années 1960.

LE JEU DE LA DAME (The Queen's Gambit) est une mini-série américaine en sept parties d'environ 56 minutes créée par Scott Frank et Allan Scott, adaptée du roman de Walter Tevis publié en 1983, et mise en ligne le sur Netflix.
Cette fiction suit Beth Harmon, une prodige des échecs orpheline, de huit à vingt-deux ans, dans sa quête pour devenir la meilleure joueuse d'échecs du monde, tout en luttant contre des problèmes émotionnels et une dépendance aux drogues et à l'alcool. L'histoire commence au milieu des années 1950 et se poursuit dans les années 1960.

La production bénéficie des conseils de l'ancien champion du monde d'échecs Garry Kasparov et de l'entraîneur d'échecs Bruce Pandolfini en tant que consultants.

La rivalité entre Vasily Borgov et Beth Harmon est en partie inspirée de celle entre Boris Spassky et Bobby Fischer, et le match qui clôt la série n'est pas sans rappeler le « match du siècle » qui opposa les deux joueurs pour le titre de champion du monde d'échecs en 1972. Dans la préface du roman original, l'auteur, féru d'échecs, indiquait s'être aussi inspiré d'Anatoli Karpov pour son grand maître fictif.

Les femmes représentent 5 à 10  % des joueurs classés en France et aussi dans le monde. Aucune femme n'est dans le top 100.
Le pourcentage de femmes jouant aux échecs n’est pas le même dans tous les pays : 14% aux USA , 30% en Chine (elles sont 23 dans le top 100 féminin) et 27% en Géorgie (elles sont 36 dans le top 100 !).

Et en France ?
Marie Sebag est la plus grande joueuse française de tous les temps. Grand Maître international Féminin (GMF), elle est la 1ère joueuse française à acquérir le titre de Grand Maître International (GMI). Au 1er janvier 2016, son classement Elo est de 2 490 points, faisant d'elle à cette date la 18e joueuse mondiale, la première joueuse française et le 36e joueur français.

Le titre de « grand maître féminin » (GMF) a été créé en 1976. Il représente un niveau inférieur à celui de « grand maître international » (mixte). En , il y avait 1229 « grands maîtres internationaux » (GMI) dont 24 femmes, et 254 « grands maîtres féminins » (GMF).
 

En 1991, la hongroise Susan Polgar devint la première femme à obtenir le titre de GMI dans les mêmes conditions que les hommes.
Elle a obtenu le meilleur classement Elo parmi les femmes (2 735) et a terminé huitième du championnat du monde d'échecs en 2005 et quart de finaliste en 1999.
Aucune femme n'a jamais été championne du monde d'échecs, et dans le domaine le sexisme y est plus violent que dans la série.

Kasparov déclare en 1989 :  "les femmes ne sont pas adaptées au jeu d'échecs... De plus, les échecs ont également un aspect créatif, ce sont à la fois un sport, un art et une science, autant de domaines où l'avantage de l'homme est évident. C'est également ce qui se passe en littérature, en musique et dans l'art..." "L’explication réside sans doute dans les gènes "

Kasparov, qui fut battu par Judit Polgar en 2002 justifiait la victoire de Judit par la phrase machiste "parce qu'elle joue aux échecs comme un homme".

L'agrégateur de critiques Rotten Tomatoes donne à la série une cote d'approbation de 100% sur la base de 42 avis, avec une note moyenne de 8,04 / 10.

Teaser lien en bas

 

Publié dans jeu, série

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