un peu d'art...

Publié le par martine chiorino

un peu d'art...

BLACK PALM
Installation de l'artiste anglais Douglas WHITE dans les jardins du musée Dauphinois, dans le cadre de Paysages-paysage.

"Rien ne se perd, rie ne se crée, tout se transforme"
Le célèbre aphorisme de Lavoisier pourrait être la devise de Douglas White qui réutilise des objets mis au rebut, qu'ils soient naturels ou créés par l'homme : débris de pneus éclatés trouvés au bord des routes, arbres foudroyés, bacs poubelles vandalisés...
L'artiste utilise ces détritus comme matériau pour réaliser ses oeuvres subtilement étranges et pleines de poésie.
Dougles White a créé ce palmier noir avec des fragments de pneus. La première pièce de ce genre l'a été lors d'une résidence de l'artiste au Brésil, en 2005. Elle évoquait les palmes brulées dans la forêt amazonienne.
Ensuite, pour les installations en Europe, Douglas White a importé les matériaux depuis l'Amérique du Sud. Impossible de ne pas évoquer alors en miroir Henry Wickham, l'explorateur anglais qui a importé l'hévéa en Angleterre depuis le Brésil, ce qui permis le développement de l'industrie du caoutchouc dans le monde entier, et conduit à des millions de tonnes de déchets. Le palmier noir se dresse comme un troublant hommage au colonialisme européen et à sa faculté de sacraliser la nature tout en l'exploitant sans vergogne pour l'industrie. Ici le déchet devient une nouvelle ressource, dans une tentative de créer une économie circulaire vertueuse.

diaporama BLACK PALM
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