c'est pas gagné...

Publié le par martine chiorino

c'est pas gagné...

Ces « marches des fiertés » avaient été peintes sur l'escalier de la place du cirque à Nantes par des membres du centre LGBTI, début juin, aux couleurs du drapeau arc-en-ciel (rainbow) afin de célébrer la Marche des fiertés, événement militant revendiquant l’égalité des droits pour les personnes homosexuelles, bisexuelles et transsexuelles. Quelques jours plus tard, elles avaient été vandalisées à l’aide de peinture blanche, déversée pendant la nuit sur une partie des escaliers.

Elles vont retrouver leur éclat. Les marches colorées de la Place du cirque, qui ont affiché une triste mine tout l’été, vont bientôt être repeintes, confirme ce jeudi le centre LGBTI de Nantes. Les opérations se dérouleront le samedi 8 septembre, à partir de 15h, et les volontaires sont les bienvenus.
« Nous fournissons la peinture et nous comptons sur vous pour nous aider à repeindre les marches de la rue Beaurepaire, apportez vos pinceaux et vos bacs à peinture ! », détaille l'organisateur de cet événement, auquel on peut s’inscrire sur Facebook.

en août comme nous les avons vues

en août comme nous les avons vues

telles qu'elles seront

telles qu'elles seront

Mais ce n'est pas qu'à Nantes...

A Paris des passages piétons multicolores ont été dégradés.
Un acte de vandalisme homophobe a été commis en plein Paris : une plaque à la mémoire du dernier couple homosexuel exécuté en France en 1750 a été vandalisée en août, pour la deuxième fois en quelques mois (des gerbes de fleurs déposées devant la plaque avaient été brûlées le 17 mai à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre l'homophobie). Cette plaque, inaugurée en 2014, a été repeinte en bleue et des affiches «Pour faire un enfant : je suis un homme et pas un gay» y ont été collées. Les dégradations n'ont pas été revendiquées, a indiqué la Ville.
La plaque rend hommage à Bruno Lenoir, un cordonnier d'une vingtaine d'années, et Jean Diot, employé de maison de 40 ans. Surpris en plein acte sexuel le 3 janvier 1750, les deux amants avaient été arrêtés à cet endroit et condamnés au bûcher. Ils seront les derniers mis à mort en France pour le simple crime d'homosexualité et brûlés sur la place de Grève (de l'Hôtel-de-Ville).
La plaque porte l'inscription suivante : «Le 4 janvier 1750, rue Montorgueil, entre la rue Saint-Sauveur et l'ancienne rue Beaurepaire, furent arrêtés Bruno Lenoir et Jean Diot. Condamnés pour homosexualité, ils furent brûlés en place de Grève le 6 juillet 1750. Ce fut la dernière exécution pour homosexualité en France.»

passage piéton rainbow à Paris

passage piéton rainbow à Paris

just for fun : passage piéton rainbow à Maastricht
just for fun : passage piéton rainbow à Maastricht

just for fun : passage piéton rainbow à Maastricht

Terminons avec un message subliminal pour les courageux auteurs de ces faits..

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